Déjà la nuit s'achève pour laisser place au matin, et mes paupières chaque soir plus lourdes me détournent du chagrin. La tête emplie de sommeil je veille, repoussant l'instant de déconnecter du temps. La tête chargée de fumée m'a bercé, et ma main à ce pieu est lié, stylet qui de mots me fait transpirer de mes maux.
Les yeux rougis par ce support de cyber-littérature cet écran ce clavier devenu Cerbere de mes ratures, les mains tremblotantes je trace ces quelques lignes, car je sais l'instant de devoir m'endormir imminent.
Demain déjà la journée reprendra son cours, son déroulement connu se fera sans détour, avec pour seule différence au présent jour d'être âgé d'en plus un jour. Tout sera pareil, seules différences la lumière, la moiteur, la chaleur.
- Que ce poison me quitte ou qu'il dévaste mon cœur.